Terreur Graphique, grossier personnage connu des lecteurs de "Fluide Glacial" et du "Psikopat" a décidé de s'attaquer à ses démons intérieurs et nous offre une étonnante introspection. Étonnante parce que l'on ne l'attendait pas sur le terrain de la psychanalyse, étonnante aussi car malgré la crudité affichée de certaines scènes, la pudeur est réelle. Jamais il ne tombe dans les travers désormais bien balisés de la “bédéautobiosensible” alliant autosatisfaction et lacrymosité facile. À part ça, ça part en vrille... sévère.
Terreur Graphique refuse le voyeurisme, et si l'on commence à faire défiler les pages, laissant parfois place à de furieuses hallucinations autant troublantes que superbes, la spirale nous happe, et nous sombrons avec lui.