
Sarah et Paul vivent à Bruxelles où il sont voisins de palier, mais se connaissent à peine. Paul est un pur geek pratiquant le télétravail et passant son temps libre à peindre des figurines Warhammer, pas trop le genre à sortir de chez lui pour se distraire. De son côté, Sarah est une déprimée chronique paniquée par le monde extérieur et dont la chambre semble être le principal lieu de vie. Sortir, avoir une vie sociale, voyager, autant de choses qui semblent extrêmement périlleuses pour l’un comme pour l’autre.
Houspillée par des copines qui veulent l’emmener en week-end en Ardennes, Sarah demande à Paul de garder sa chatte, Monique, pendant son absence. Paul vient de s’en souvenir ce soir-là, et va directement chez sa voisine pour nourrir l’animal. C’est alors qu’il tombe nez à nez avec Sarah qui, trop angoissée, n’est finalement pas partie. Culpabilisant d’avoir renoncé, elle demande à Paul de la conduire en Ardennes.
C’est ainsi que commence cette Odyssée de merde, durant laquelle rien ne va se passer comme prévu. Sur les routes de la campagne wallonne, dans la Clio de Paul, c’est une vraie aventure qui débute, de celles qu’on subit quand on est autant en décalage avec le monde extérieur que Sarah et Paul, et qu’on multiplie les mauvais choix, par étourderie ou en pensant bien faire.
Un pur road trip à la sauce lapin, à la fois hilarant, touchant et tragique qui explore les fondements de la belgitude, à la rencontre de personnes étranges pour qui n’est pas Belge, et d’une chaleur endémique du plat pays. Après Les boules, Antoine Bréda poursuit, en Homère wallon, l’étude des mœurs de l’âme belge avec Odyssée de merde. Dans le registre de la comédie dramatique, il aborde les tout petits riens du quotidien qui font vibrer notre corde sensible.